Dans un cul de poule, verse la farine, la levure. Mélange un peu, histoire de faire genre.
Clarifie tes œufs. Balance les deux jaunes dans la farine. Les blancs attendront leur moment de gloire dans un autre cul de poule avec le sel et le citron.
Ajoute à la farine le beurre fondu et l’huile.
Maintenant le lait. Verse-le petit à petit, comme si tu avais peur de lui, jusqu’à ce que la pâte devienne souple, version “crème qui se tient”. Si ça se comporte comme une compote, c’est loupé.
Monte les blancs en neige. Quand ils tiennent debout, ajoute le sucre et bats encore un peu. Tu veux une neige lisse et brillante. Même si la tentation est là, tu n’y touches pas au doigt. On essaie de rester propres, au moins en cuisine.
Incorpore ce fruit des sports d’hiver dans le premier cul de poule. Vas-y au fouet pour que ça s’intègre vite… mais pas trop longtemps, sinon adieu la légèreté.
Préchauffe le gaufrier, graisse légèrement les plaques avec un mélange huile + beurre. Pas besoin de noyer ça comme une courroie de 1.2L PureTech. (Ceux qui savent savent.)
Verse une louche de pâte par gaufre. Referme. Attends 3 minutes. Ouvre, admire la bête.
Si c’est doré, moelleux et que ça sent bon: c’est cuit. Sinon, referme et fais comme si tu n’avais jamais ouvert.